À l’occasion des dix ans de sa formation, le Tangora Trio explore la mythologie Cendrars. Depuis qu’il a écrit La Prose du Transsibérien, Cendrars sait que la tâche d’un écrivain n’est pas de voyager, mais de faire voyager son lecteur. Alors on ne cherche plus à savoir où il est allé, ni s’il y est vraiment allé. On suit les traces qu’il dissémine dans ses vers, on invente avec lui des voyages formidables.
«J’ai de la musique sous les ongles», écrit Cendrars, et il faut aller y voir, dans ce spectacle où la biographie intéresse moins que les coïncidences, les résonances qui flottent autour de sa prose.
Une flûte de Pan, un piano et une guitare sont l’écrin d’un verbe lumineux porté par le récitant Christophe Monney. Sur une «playlist» inspirée par les préférences disséminées dans l’oeuvre de Cendrars, la musique dialogue avec la littérature pour esquisser de nouvelles géographies, rêveuses et intuitives.
Là-bas gît
Blaise Cendrars
Par latitude zéro
Deux ou trois dixièmes sud
Une, deux, trois douzaines de degrés
Longitude ouest
Dans le ventre d’un cachalot
Dans un grand cuveau d’indigo
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