by pea_lau

C’EST LA PROSE
Un atelier-spectacle qui stimule la création poétique
par la cie Poésie en arrosoir  

Disponible en tournée, pour une ou plusieurs représentations, sur demande !

La Compagnie Poésie en arrosoir vous propose d’organiser un atelier de création poétique original dans votre école, bibliothèque, festival ou dans tout autre lieu. C’est la prose peut s’adapter à tous les publics, adultes, familles et enfants à partir de 10 ans (environ). À partir du texte de La Prose du Transsibérien, les participants sont invités à s’approprier les mots de Blaise Cendrars pour devenir eux-mêmes poètes ou poétesses.

Accompagnés dans leur démarche créative par le musicien Olivier Forel et orientés dans leur exploration par le comédien Vincent Held, les participants écrivent leurs propres poèmes, les découpent et les intègrent à des peintures de Sonia Delaunay.

En guise de bouquet final, les différents poèmes sont compilés et performés (lecture musicale) par des artistes professionnels, lors d’une représentation aussi unique qu’inédite.

La Prose du Transsibérien – un poème-objet


Composé en 1913, ce premier poème-tableau est l’œuvre commune de Blaise Cendrars et de Sonia Delaunay. Il est composé de quatre feuilles collées et formant un dépliant plié en deux dans le sens de la longueur puis dix fois dans le sens de la hauteur. L’ensemble représente un tableau de 200 cm de hauteur par 36 cm de largeur. Le poème se lit verticalement sur la partie droite du dépliant alors que la partie gauche est illustrée par des compositions en couleurs de Sonia Delaunay. Par ailleurs, Blaise Cendrars utilise des typographies différentes dans son poème. Il varie le type, la couleur et la taille des caractères utilisés.


Animation, interprétation: Vincent Held
Musique: Olivier Forel

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En ce temps-là j’étais en mon adolescence J’avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance J’étais à 16 000 lieues du lieu de ma naissance J’étais à Moscou, dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares Et je n’avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours Blaise Cendrars

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