Pour fêter cette 20e édition, Richard Bohringer nous fait la grande amitié de revenir nous dire ses textes et nous faire vibrer. Richard Bohringer est venu à trois reprises au festival (2010, 2012, 2013). Lors de son dernier séjour, il y avait créé Les nouveaux contes de la cité perdue en compagnie du musicien Bernard Lubat.
Dès 1970, Richard Bohringer entame une extraordinaire carrière d’acteur de cinéma. À ce jour, l’artiste a joué dans plus d’une centaine de films. Son talent lui vaut d’être récompensé par deux Césars pour ses interprétations dans L’addition (1985) et Le grand chemin (1987).
Richard Bohringer est également un remarquable auteur de pièces de théâtre, de nouvelles et surtout de poésie. Il a notamment publié C’est beau une ville, la nuit (1989), Le bord intime des rivières (1994), L’ultime conviction du désir ( récits de voyage, 2005 ), Carnet du Sénégal (2007), Bouts lambeaux (2008) et Traîne pas trop sous la pluie (2010), Les nouveaux contes de la cité perdue (2011) et Quinze rounds (2016).
Tel un boxeur sur le ring, l’émotion à fleur de peau, il nous fait voyager au travers de ses propres textes, dans cette atmosphère que lui seul sait créer. Chaque représentation est un état de grâce entre textes et improvisations. Richard Bohringer n’a rien perdu de son amour de la scène et de sa joie de partager avec le public son plaisir des mots et de la poésie.
Je suis pas un gars de la syntaxe. Je suis de la syncope.
Du bouleversement ultime.
Je me fous du verbe et de son complément.
Faut pas faire le malin avec les mots. Faut les aimer.
Ça file du bonheur les mots.
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